"L'étau de la mort"
Cet
appel lointain qui m'interpelle,
M'envahissant jusque dans mes songes,
Laissant croire que la vie n'est qu'une bagatelle
Remplie d'hypocrisie et de mensonges.
Au fil des jours, au fil des heures,
Se referme l'étau de la mort
Sur mon âme et tout mon corps,
Avec la souffrance comme labeur.
Lentement, je la vois s'approcher,
La faux à la main, prête à m'emmener
Dans un royaume lointain et inconnu :
Le Paradis, ou repère de l'ange déchu.
Au fil des jours, au fil des heures,
Se referme l'étau de la mort
Sur mon âme et tout mon corps,
Avec la souffrance comme labeur.
Dernière
étape de ma vie,
Dernier regard sur ce monde.
Dans mes entrailles, son crochet est pris,
M'effaçant à tout jamais en quelques secondes.
Les jours sont passés, les heures aussi.
Sur moi s'est refermé l'étau de la mort;
Reste mon âme, je n'ai plus de corps.
Plus de labeur, ma souffrance est finie.
© Anaïs E.
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